Tant que nous n’avons pas fait le deuil de la « validation du droit d’être aimé » durant l’enfance,
nous « tombons » amoureux d’une image fantasmée projetée sur l’autre.
La facette que nous idéalisons chez l’être aimé est alors cette même facette qui à besoin d’être reconnue chez nous.
Cette illusion nous conduit inéluctablement sur le chemin amer de la déception tant que nous ne nous sommes pas pleinement reconnu dans l’amour.
Tant que nous n’avons pas fait le deuil de la « présence psychique et émotionnelle » de notre parent référent durant l’enfance,
nous nous enfermons dans une relation sécuritaire mais qui tue le feu de la vie en soi.
La sécurité affective que nous recherchons chez l’autre est alors la même ressource que nous avons en nous, tel un gardien protecteur de notre feu intérieur nous autorisant à nous sentir pleinement vivant.
Notre flamme danse à l’intérieur de soi à mesure que nous n’essayons plus de retenir cet amour sécurisant.
Elodie Rivero