La présence de cette mère nourricière que nous appelons la vie est ternie par le flot incessant de nos pensées. Ce bourdonnement nous a plongé dans des perceptions erronées de notre condition humaine.
Suite à de nombreux traumas, nous avons cloisonné notre esprit dans la souffrance de ce qui ce meut encore dans nos abîmes. Mais plus pour longtemps.
L’impuissance que nous avons ressenti face à l’intensité de la douleur au moment de la stigmatisation s’embrase, mettant fin au plus grand mensonge que nous nous sommes raconté : « ça ne pourra jamais changer. »
Le simple fait d’accueillir nos émotions nous a propulsé au rang de vainqueur, car la puissance sadique de notre propre ombre se débattant ne nous faisait plus peur. L’oubli de notre pouvoir se meurt faisant place à notre véritable identité : un être libre de résurrection.
Alors nous marcherons fièrement sur notre ancien marais intérieur totalement asséché, sans être alpagué par les goules du passé. Libres de notre tyrannie, l’unique voix/voie qui résonnera, sera celle de notre propre vérité.
Elodie Rivero – Déclic & des Clés
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